Le CO2 redevient vital et sans effet de serre

Un plafond a été calculé pour l’effet de serre du CO2 dans l’atmosphère terrestre, dans les articles du Pr. Franz-Karl Reinhart, de liens   Kohlendioxid und Erderwärmung  (septembre 2017) et   CO2: une chimère climatique ?  (janvier 2017) .  Comme modèle de l’atmosphère, a été prise une représentation très simplifiée, de manière à pouvoir isoler son effet de tous les autres.

Début mai 2018 a été publié un article du même auteur, dans le périodique à comité de lecture Journal of Earth Science & Climatic Change,  de lien:  Ideal Gas Law and the Greenhouse Effect.pdf . Il montre que le comportement du mélange de gaz constituant l’atmosphère terrestre est décrit avec grande précision par la loi des gaz parfaits (Rappel: P*V=r*T). Cette loi de la thermodynamique s’applique pour des gaz d’une densité importante, où la transmission de chaleur entre molécules voisines domine sur les transmissions par photons IR; pour observer autre chose, la limite se situe vers  moins de 10’000 Pa, soit moins de  1/10 ème de la pression atmosphérique (100’000 Pa = 1 bar), comme dans l’atmosphère de la planète Mars. Autrement dit, l’effet de transferts radiatifs IR dans notre atmosphère est minuscule, en regard des transferts thermiques entre molécules voisines: exit pratiquement l’effet de serre … 

Résultats importants: en physique, les effets de serre dans notre atmosphère sont négligeables – en politique on peut oublier le CO2 et ce point du traité de Paris. 

On peut déduire de ces travaux deux conclusions:

§ Aucun gaz de l’atmosphère ne joue un rôle tel, qu’on pourrait craindre une pollution entraînant un réchauffement climatique global. Il faut chercher ailleurs les sources d’un réchauffement climatique.

§ Les polluants comme l’hydrogène, les CFC, aérosols, poussières (naturelles ou artificielles) et brouillards présentent, eux, des effets très importants sur l’atmosphère, la météo et le climat, qu’il faut étudier chacun séparément. Sans oublier la brume de pollution, les grands parcs d’éoliennes et les traînées d’avions, perturbateurs manifestement anthropiques de la météo.

Dans une vision d’avenir, relire: Bréviaire du climato-réaliste suisse et vaudois .

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 26 juin 2018

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Aviation – Un atterrissage juste après un décrochage contrôlé

Dans mon quartier, rôdent juste au-dessus des maisons quelques milans en quête de nourriture. Aujourd’hui, j’ai assisté à la plongée quasi-verticale d’une quinzaine de mètres d’un de ces rapaces (env. 80 cm d’envergure), entre arbres, buissons et maisons, saisie d’une proie, puis re-décollage immédiat, avec virage très brusque à faible hauteur, par-dessus une haie … 2018-06-12-milan

Un atterrissage ultra-rapide, après décrochage contrôlé au mètre près ! Nos avions ont encore de sérieux progrès à faire, pour seulement approcher une telle performance.

Cela m’a rappelé que les avions de ligne ne savent toujours pas se poser, en utilisant au préalable une descente en décrochage contrôlé. C’est assez lamentable, de se dire qu’on perd du temps, de l’argent en carburant et de l’énervement des habitants subissant le bruit des avions à l’atterrissage, à cause de l’inertie des milieux concernés, constructeurs, usagers professionnels et offices de surveillance de la navigation aérienne.

Voir la proposition de février 2014 (!):     L’aviation civile a encore de gros progrès à faire !    Les Autorités suisses et l’aéroclub (dont je fais partie) mis au courant, n’ont pas daigné répondre. 

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 11 juin 2018

Commentaire

A propos de l’Autorité responsable suisse, qui s’appelle Le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), il suffit de remarquer qu’on a affaire à la même pour l’énergie (en train de générer des dépenses pharaoniques et un désastre national avec l’industrie électrique) et pour les transports …

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 11 juin 2018

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Electricité suisse et vaudoise: un avenir de pénuries et de rationnements

Lettre de lecteur, publiée dans 24 Heures du Vendredi 20 avril 2018, sous le titre modifié de “Energie éolienne, Un avenir de pénuries et de rationnements”. Le texte ci-dessous comprend des renvois vers des articles existants du blog;  l’éditeur.

De petites unités de production ne feront pas l’affaire pour alimenter pendant les 8’760 heures de l’année nos ménages, nos communes et nos industries en électricité de qualité, en quantités suffisantes. Un parc photovoltaïque produit du courant pendant environ 960 heures/an à puissance correcte et une éolienne quand souffle un vent suffisant, à savoir environ 1’660 heures/an et ils ne sont pas complémentaires. Le reste du temps, il faut pouvoir compter sur un réseau stable et beaucoup plus puissant. Les simulations livrées par l’EPFL (avec son Energyscope) montrent qu’une consommation raisonnable va imposer de remplacer l’entier des centrales nucléaires par des importations, à supposer que nos barrages continuent à livrer leur courant fidèlement et parviennent à stabiliser un réseau ainsi malmené. Que les pays voisins ne puissent pas livrer ce courant, on dira alors aux petits Suisses: débrouillez-vous ! 

Donc l’avenir le plus probable que l’OFEN de M. Benoît Revaz nous prépare: baisse de qualité, pénuries et rationnement d’électricité – c’était déjà à portée de calculette d’ingénieur il y a bien des années

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, 17 avril 2018

Bibliographie

§ Article de MM. Ansermoz (Rédacteur en Chef) et Le Bec, du lundi 16 avril 2018 (page 3), de titre « L’avenir est aux petites unités de production », entretien avec le Directeur de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). 

§ Message au Forum des 100:  2018-05-24-forum-des-100

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La transition énergétique repose sur une ERREUR scientifique

En 2014, le Prof. Franz-Karl Reinhart, retraité de l’EPFL, a découvert que le CO2 N’EST PAS à la source principale du réchauffement climatique, en appliquant sur un modèle simplifié d’atmosphère terrestre des calculs de physique quantique; le but de l’exercice était d’isoler l’effet de serre des traces de CO2 présentes dans l’air d’autres effets.

Le texte du Prof. Reinhart a été accepté dans le présent blog, car il a répondu à plusieurs critères de l’éditeur: originalité de la démarche, rigueur de la physique appliquée au problème, présence d’un comité de lecture et de critique crédible, thème en matière énergétique. Par ailleurs, un des objectifs du présent blog est de casser le monopole de publication des “revues à comité de lecture” et des Universités – et est en cette occurence pleinement rempli. En sciences, une théorie est valide, jusqu’à ce qu’une contestation réussie la fasse s’écrouler: on est ici à propos de l’effet de serre du CO2, très vraisemblablement dans un tel cas.

La présente publication montre le peu d’usage que les Autorités en charge de l’environnement et de l’énergie font d’une telle découverte: on poursuit les affaires, comme si de rien n’était, comme dans les pays voisins. Que le pays coure à la catastrophe avec son industrie électrique, que ce soit malgré le fondement scientifique disparu ou à cause des impossibilités techniques, ne semble pas les concerner … Echantillons récents:

2018-04-13-Confédération-emails.pdf     2018-04-08-VD-emails.pdf

Dans un contexte où la Confédération et le Canton dépensent des centaines de millions de francs par année – pour une transition énergétique vouée à l’échec, comme celle de l’Allemagne – suivant un parcours désastreux, en suivant un traité de Paris déjà obsolète – on aurait pu attendre de la Confédération, de l’Etat de Vaud, de l’UNIL ou de Volteface une étude moins légère de l’affaire du CO2: il reste à la faire d’urgence.

Bibliographie

§ Liste des 12’563 subventions 2017 pour des installations suisses de production d’énergies renouvelables –  Somme globale: Fr. 577’316’054.-   On peut aussi calculer des valeurs techniques intéressantes, les facteurs de charges moyens, pour les panneaux PV: 11% (soit l’équivalent annuel de 964 heures à puissance nominale), pour les éoliennes: 19% (soit 1’664 heures). Pour accéder, 2018-04-06-rpc-publication-2017.xlsx   fichier Excel comprenant 3 feuilles, un résumé, un tri par type d’installation (avec les facteurs de charge détaillés), un tri par lieu de l’installation; vous devez vous attendre à importer dans votre logiciel Excel par téléchargement un fichier de 2.8 MB.    

Original : http://www.bfe.admin.ch/php/modules/publikationen/stream.php?extlang=de&name=de_58747824.xlsx&endung=Liste aller KEV-Bezüger im Jahr 2017

§ Bréviaire du climato-réaliste romand et vaudois      contient les références aux diverses lacunes et impossibilités techniques que les décideurs ont ignorées avec persévérance: les avertissements n’ont pas manqué, il suffit de noter à quelles dates les articles du présent blog ont été publiés.

§ Kohlendioxid und Erdewärmung   Texte intégral de l’étude sur le CO2 révisée en allemand du 28.9.2017

§ CO2, une chimère climatique          Texte intégral de l’étude sur le CO2 révisée en anglais du 5.1.2017 et version originale de 2014

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, 8.4.2018, rév. 9.4.2018,

rév. 13.4.2018

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La machine à fabriquer et entretenir des croyances

Les gens ont gobé sur toute la Terre des croyances fausses, présentées habilement comme des faits scientifiques, ils refusent de croire que:

1.  le CO2 a une très maigre influence sur le climat et qu’il ne faut donc pas en limiter la production pour ce motif, ni engager une transition énergétique; il y a d’autres motifs de le faire, mais pas celui-là.

2. la radioactivité naturelle est un phénomène à traiter avec respect, mais si l’on y ajoute une petite intensité supplémentaire (alpinisme, avion, médecine nucléaire, usines électro-nucléaires), c’est sans effets cumulatifs: cela a été découvert avant 1946; donc le nucléaire est une technique dont nous aurons besoin, à laquelle il n’y aucune raison valable de renoncer.

3. on ne peut pas remplacer n’importe quelles sources d’électricité par n’importe quelles autres, même aussi productives, à grande échelle; on ne peut en pratique pas utiliser des naturelles, locales et renouvelables (pour remplacer les usines électro-nucléaires ou autres grandes usines thermiques), car elles sont intermittentes et déstabilisent le réseau.

4. les Autorités suisses ont décrété une transition énergétique pour 2050 (!) par la loi, approuvée par le peuple,  sans vérifier par simulations valables si c’était techniquement possible !

A propos de chacun de ces faits, pour les experts la démonstration a été faite, mais elle est compliquée et prend beaucoup de temps. Comme par hasard, les auteurs des croyances ont choisi pour élucubrer et prêcher, les sujets scientifiques les plus ardus, aléatoires, multidisciplinaires, les moins facilement vérifiables. Rappel: en sciences ou techniques, il suffit d’une réfutation réussie, pour faire s’écrouler les meilleures des constructions intellectuelles; mais il faut qu’on en parle !

Pour tout le monde, expert ou non, il y a quelques questions à poser, à la fois pour sortir du troupeau des croyants et pour identifier les avides tireurs de ficelles:

A. A qui profite chacune de ces croyances ?

B. Qui paie pour les entretenir et les amplifier ?

C. Quelles vont être les conséquences (dégâts et coûts) de la fausseté de ces croyances?

Extirper une croyance de l’esprit des gens est probablement tâche insurmontable, tant qu’une catastrophe technique ou financière ne les a pas mis dans un affreux pétrin; si nous n’étions pas tous assis dans la même galère, ce pourrait être égal aux mécréants, mais ce n’est pas le cas: tous vont tôt ou tard méchamment souffrir; au pire notre Société va s’effondrer.   

Bibliographie:

§  Les Gobeurs    

§   Plisch und Plum, de Wilhelm Busch, 1882,                                                                   l’épisode                http://gutenberg.spiegel.de/buch/plisch-und-plum-4189/23                    … aber diesmal auch für mich ! …    … mais cette fois-ci, j’y ai aussi droit  ! …

§   Bréviaire du climato-réaliste suisse et vaudois    

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 7 mars 2018

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Coopérativer, pour que survive notre Société suisse

En Suisse, on assiste à la désorganisation progressive et à la perte de contrôle des Suisses sur leurs entreprises devenues grandes ou vieilles (ou sur leur logement). Le succès leur attire peu à peu des actionnaires, dont le propos n’est plus vraiment d’investir, mais de venir prendre part au festin. Où l’affaire se corse et se gâte, c’est quand ces acheteurs de 2ème (ou de nième) génération acquièrent la majorité du capital, sont des étrangers ou des spéculateurs, désireux parfois d’emporter la substance de l’entreprise chez eux … ou de la détruire ! On peut ici craindre les effets des émissions débridées de monnaies et l’émergence de fortunes gigantesques: il faut se mettre à l’abri de ce genre de décideurs …

Avec l’arrivée de plus en plus massive de l’informatique et donc des robots, on voit qu’il y a besoin de réformer, non pas le code du travail, mais le régime de la propriété privée; c’est le partage équitable des biens et des services qui doit devenir la règle, pour éviter des convulsions comme il s’en est déjà produites, des révolutions, où des privilégiés abusifs ont misérablement péri, par exemple sur la guillotine.

Principes nouveaux: par exemple, personne ne peut être propriétaire du logement d’autrui; il y a d’autres types de propriétés, dont le statut va devoir être remis en cause, par exemple le partage des terres. Dans ces domaines, il va donc falloir réviser la Constitution.

COOPERATIVER, phase transitoire et régime stationnaire: 2007-03-26-cooperativer.pdf     L’opération proposée ici, définie dans le texte historique de 2006 et 2007 reproduit ici, consiste à coopérativer toutes les firmes, par un processus contraignant, dans l’esprit semblable à celui qui a fondé et qui gouverne la Migros. Le résultat attendu est de partager la propriété des robots, des biens produits et des services rendus, entre tous les citoyens suisses, les anciens actionnaires (suisses ou étrangers fondateurs), les travailleurs et  les clients des firmes, en tout cas sur le territoire de la Suisse.

Bibliographie

RB±I: Optimiser l’énergie des Suisses     Article qui définit, en complément, la manière de distribuer tous les biens ou revenus n’étant pas concernés par la coopérativation systématique ou la redéfinition du partage des terres.

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 1er mars 2018

Commentaire

L’auteur propose une porte de sortie tout à fait intéressante. Sortie de quoi ? De ce courant qui nous conduit droit dans le mur. Le problème majeur est de faire prendre conscience aux gens de ce qui va leur arriver – avant que cela n’arrive. Or tant qu’ils jouissent de leur petit confort, la plupart des habitants de la Suisse ne veulent pas regarder. Comment faire pour que les gens réalisent à temps que, si rien n’est changé, ils se retrouveront à de nombreux niveaux dans les mains de décideurs avides et sans scrupules, et que personne ne pourra les en défendre ? C’est ce problème de communication/prise de conscience du public sans passer par la presse et les médias faussés (dont 90% sont en mains d’une poignée de milliardaires avides et intéressés) qui doit occuper les esprits, surtout des jeunes, dont l’avenir est en jeu. Même besoin de prise de conscience en matière d’approvisionnement énergétique : les calculs officiels sont tout simplement faux, et les gens vont se retrouver le bec dans l’eau.

Sophie, le 2 mars 2018

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Mobilité sans cabine et sans moteur

L’excellent article fourni ci-dessous en référence .pdf a été préparé par le journaliste scientifique Fred F. Mueller, ingénieur de formation, pour documenter à fond où mènent les errances de la “mobilité douce” en Allemagne en 2015; en 2018, il n’a rien perdu de son actualité … L’article est naturellement en allemand.

2015-08-09-mobil.pdf

Vélos &Co: croissance massive des risques et des incommodités en Suisse

Pour n’avoir pratiqué de gré ou de force que la marche à pied de 1943 à 1950, puis en plus le vélo jusqu’en 1958, je suis très bien documenté sur la lenteur, les risques d’accidents et l’inconfort de la mobilité sans moteur: elle n’est en réalité pas douce du tout, le terme n’est qu’une invention de propagande; sitôt que vous avez un enfant à transporter, plus de 5 kg d’achats (en France on dit “des courses”, ici on parle de “commissions”), ou quelques pentes raides comme à Lausanne, vous découvrez les limites de votre véhicule et de vos propres forces. Dans certaines villes, on rencontre aussi des pièges, sous forme de rails de tramways (j’ai aussi fait ces expériences).

Quant aux vélos électriques, c’est très bien qu’ils ne dépendent pas du pétrole (et que leur carburant ne contienne pas 4% d’huile, comme les moteurs à deux temps d’autrefois), mais un accident a vite des conséquences terribles, comme avec les motos.

L’Europe fait pour nous à très grande échelle toutes les expériences, qui devraient éviter aux petits Suisses de trop investir dans cette sotte direction: il est évident qu’un paquet de tôles de une tonne autour de vous (votre voiture moderne), garantit à la fois contre la pluie, le froid ou la grande chaleur, et vous protège efficacement contre les effets des collisions; de plus, vous transportez toute la marchandise dont vous auriez besoin et atout principal, si vous habitez à la campagne, vous gagnez en général avec la voiture au moins 4 fois le temps mis avec les transports publics,  à toute heure du jour et de la nuit. C’est un avantage théorique et pratique: seul votre propre véhicule peut vous conduire de votre point de départ à votre destination généralement non planifiée, à votre bon plaisir, n’importe quand. voitureSource de l’image, extrait: Féline208.net .

Dans la nature, les oiseaux ont le mieux résolu ce problème: on en trouve qui parcourent des milliers de km. Exemple du goéland:

goeland

Source, extrait: Wikipedia

Où la mobilité dite douce est inapplicable, c’est pour faire au plus court les km entre votre domicile et l’hôpital (accident, urgence ou simplement traitement): le parking doit être vaste; il m’est arrivé de conduire à l’Hôpital EHC en vitesse une victime de choc anaphylactique, sans avoir les moyens de le traiter ! A Morges, l’extension du parking de l’EHC, à ma connaissance de trop peu nombreuses 140 places, a été refusée par l’administration cantonale, pour des motifs écologiques et donc idéologiques, en prétendant forcer l’usage des transports publics et de la mobilité douce (Réf. Journal de Morges du 23.2.2018): ces fonctionnaires et leurs supérieurs politiques rêvent debout – quelle incompétence … Les résistances des autorités cantonales sur ce point sont indécentes.

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 25 février 2018

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Remplacer du nucléaire par des énergies renouvelables est physiquement exclu: démonstration scientifique suisse

La simulation, de la transition énergétique prévue par la loi suisse, existe officiellement à cette date; elle a été calculée par l’Energyscope de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

Il s’agit de calculs de cadrage: en effet, la description par des quantités d’énergie électrique mensuelles ne reflète pas les contraintes de réserves de puissances, indispensables à assurer l’équilibre du réseau. Utilisons ce calculateur d’Energyscope dans sa version avancée, dans les conditions de 2035CH High (C), qui m’ont parues les plus réalistes (légères augmentations de la demande en 2035). Cette date est criticable (par le fait que personne ne peut prédire ce qui va se passer dans un futur aussi lointain que 17 ans, que ce soit en climatologie, en économie ou en haute finance), mais c’est tout de même moins farfelu que 2050 ! 

2018-01-25-el-simul

Source:    http://www.energyscope.ch/   , par une capture d’écran. 

Techniquement parlant, pour 2035, le graphique prouve que le planificateur prévoit de remplacer les usines nucléaires essentiellement par des usines électriques à gaz (importé) et de la cogénération, à savoir des usines thermiques: il est physiquement exclu de le faire avec des sources d’énergies renouvelables intermittentes et les stockages qui y seraient associés, minuscules en proportion; dans le graphique présenté, on voit que les auteurs croient encore à la plausibilité de contributions de la géothermie profonde (!).

Cette simulation comparative démontre très clairement dans quelle dépendance la Suisse prévoit, par sa stratégie énergétique 2050 (!), de tomber envers les pays voisins en 2035 pour son approvisionnement en électricité; cette dépendance existait déjà en 2011 de novembre à mars de l’année suivante, mais était compensée par des exportations de mai à octobre. On voit que, dès l’arrêt du nucléaire, cet équilibre va être détruit par des importations de gaz (ou autres importations).

C’est ainsi que l’EPFL confirme, par une autre voie, la démonstration du 7 juin 2016 – de l’impossibilité physique de remplacer Mühleberg (la plus petite de nos centrales nucléaires) par des sources renouvelables locales: les propos publics tenus dans ce sens sont donc des tromperies. 

Commentaire 

Les besoins d’importations sont déjà maintenant aggravés par la débandade financière que subit actuellement notre industrie électrique (surproduction structurelle – provoquée physiquement en Europe par les énergies intermittentes / avec pour conséquence le dumping, par l’effet de la bourse du marché européen de l’électricité).

Bibliographie

   Remplacer Mühleberg nucléaire ? Exclu !     Calcul des conditions d’équilibre physique du réseau – qui admettrait des sources intermittentes comme des éoliennes ou des panneaux photovoltaïques – conditions inatteignables en Suisse, pour la plus petite de nos centrales nucléaires, entre autres car l’accumulateur aurait besoin de la puissance totale de la Grande-Dixence et de deux fois son volume d’eau …   :-((

          où l’on trouve aussi la courbe de demande mensuelle de la France (décrite en 2012) – ainsi que la prédiction de l’usage d’importations possibles de gaz (~50’000 m3 /heure pour 400 MW !).

   

      Analyse de la manière de remplacer dans le futur les sources d’énergie de 2010 et de ce qui va arriver aux habitants de Suisse dans le cas contraire – (les considérations sur le CO2 sont dépassées …)

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 27 janvier 2018

Commentaire

Jusqu’ici, les partisans des énergies renouvelables appliquées à l’électricité ont cru qu’il suffirait d’ajouter des sources nombreuses, en consacrant pour ce faire des capitaux suffisants. M. Brélaz a ainsi affirmé, se référant à sa participation au CA d’EOS, que les électriciens se débrouilleraient avec ce problème technique.

Or en ajoutant dans le réseau des sources de courant intermittentes, après avoir constaté qu’on ne peut pas construire des accumulateurs en suffisance, de cette manière on propose d’utiliser “hydro (barrages)”, selon la terminologie du graphique, pour faire cette régulation; cela peut marcher pour de petites quantités, avec les barrages déjà consacrés à répondre à des pointes de consommation (à fonctionnement relativement rare, comme Grande Dixence à pleine puissance): il suffit de les arrêter; mais dès que l’on arrête des centrales d’ordinaire en marche, on garde bien l’eau en réserve, mais on diminue d’autant la production du chapitre “hydro (barrages)”. On a ainsi fait fonctionner le réseau, avec les nouvelles sources d’électricité renouvelables, mais on n’a ainsi pas substitué le nucléaire, comme souhaité ! Sur le graphique, cela se traduit par la nécessité d’une désolante grande quantité d’importations, gaz ou autres … CQFD

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 29 janvier 2018

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Bréviaire du climato-réaliste suisse et vaudois

Nous avons dans le Canton de Vaud et en Suisse romande la chance inouïe d’avoir quelques savants, capables de vérifier de manière approfondie les données scientifiques et techniques correspondant aux COP (alias réunion, conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques) et à ce qui en résulte. Cela concerne aussi la loi fédérale LEne et la stratégie énergétique. Ils ont mis au jour des faits – ce ne sont pas des avis ou des opinions; j’en ai eu connaissance, il serait scientifiquement coupable de ma part de n’en rien dire !

§ Sans que les décideurs tiennent aucun compte de ces faits, on assiste à Lausanne, à Berne ou à Paris à des abus en matière de:

 1. Climatologie, dont on a déduit un traité et des mesures, sans grand rapport avec la réalité physique;  il s’avère par exemple que le CO2 a une action beaucoup moins intense que prétendu jusqu’ici.

 2. Radioactivité, dont l’innocuité à basse intensité et l’existence de seuils sont volontairement niées,  ce dont on a déduit qu’il faut au plus vite se débarrasser du nucléaire; le résultat d’une fraude scientifique  et d’une propagande très habile, aux motifs surtout économiques. Or nous n’avons pas vraiment  d’alternatives crédibles – notre indépendance énergétique, sans nucléaire va être de plus en plus un leurre.

 3. Energie, où les demi-mesures prises ne permettront pas de faire face à temps à des pénuries de fournitures.  En particulier, la construction devra être réformée, de manière à exploiter l’énergie thermique solaire  à 100% des besoins.

 4. Electricité, où les projets de mises en services de sources intermittentes, comme p.ex. les panneaux PV  ou les éoliennes, vont entraîner à grande échelle de graves difficultés techniques; c’est une entreprise téméraire.  La situation vécue jusqu’ici va prendre fin en 2019 (arrêt de Mühleberg nucléaire) et 2020 (fin de contrat avec EDF),  alors qu’il n’y a pas de remplacement: on ne sait donc pas d’où notre région pourra importer des surplus de courant …

§ Contrairement à l’opinion d’aucuns, le Canton de Vaud n’est pas contraint de se laisser entrainer dans cette tempête, en prétendant n’être pas à même de se défendre ou d’exprimer une résistance. Les décisions suisses ou vaudoises, prises par votations populaires, quand elles sont inapplicables doivent être rapportées. 

Il faut d’abord examiner les faits, et ensuite changer le cap aussi vite que possible: pour ce faire, vous pouvez vous appuyer sur les dits savants – c’est ce que j’attends des décideurs et de mes lecteurs. 

Bibliographie 

GIEC. Au coeur des manigances: la température.pdf  du Pr. Jean-Claude Pont, lettre No 3 du 25.2.2018. Les manipulations observées par l’historien des sciences, concernant le captage de la température globale: c’est un paramètre avec un faible recul dans le temps (environ un siècle) et sujet à fraudes, que dénonce le Pr. Pont.

Kohlendioxid und Erderwärmung 

  Pour les chiffres les plus récents, voir la fin de l’article (complément de juin 2016)

 Disposer en masse d’électricité d’origine nucléaire, sans avoir à en supporter les usines …

 Comment se chauffer au gaz, au lieu d’exploiter le Soleil local …

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 8 janvier 2018,

rév. 27.2.2018

Commentaire

Dans une émission de TV du 5.1.2018, de lien 

   http://www.cnews.fr/chroniques/le-zapping-des-matinales/le-zapping-des-matinales-du-05012018-183562   

le présentateur a dit à propos du CO2: « … puisque toutes les études vont contre ce que vous venez de dire …» (vers l’index 02:30) … ce qui est inexact, en réalité – PAS TOUTES les études: 

§ Il existe depuis 2014 l’étude du Pr. Reinhart, qui a refait les calculs de l’effet de serre du CO2 en physique quantique, c’est-à-dire en prenant le problème à la racine, cet effet calculé isolément. Relire   CO2, une chimère climatique ?

§  Le scientifique français Maurice Perrier a mis en regard – en ordonnées les températures mesurées et les concentrations de CO2, en abscisses les années récentes. 

2013-tco2

Chacun peut constater qu’il n’y a pas corrélation, dans le sens d’une croissance de la température: l’effet de serre du CO2 est donc bien minuscule … Source:   http://www.foreurs.net/images/doc/technique/ENR_Climat/climat%20complet%20part1   page 23

Il existe donc deux vérifications indépendantes, du fait que le CO2 doit être écarté de la liste des sources importantes du réchauffement climatique global. Le CO2 est bien une chimère climatique (on peut biffer le ?). 

Ceci va évidemment déranger beaucoup les affaires des dirigeants des COP, Présidents, ministres de l’énergie ou ministres de l’environnement; face à des données scientifiques vérifiables par tout spécialiste, il n’y a qu’une option: l’annulation des mesures pharaoniques inadéquates. 

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 15 janvier 2018

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Toits plats – une dérive risquée

Les grandes constructions actuelles, que ce soient à Lausanne pour un musée ou partout dans la région pour des habitats, présentent des toits plats. Apparemment les architectes ne se demandent plus POURQUOI nos prédécesseurs ont toujours construit des toits inclinés? Pourtant le réchauffement climatique n’est de loin pas une constante, ni une garantie que la neige ne va pas tout-à-coup revenir en grandes quantités: en pareil cas, il faudra surveiller illico et impérativement le poids présent sur le toit … avec deux conséquences au moins:

  1. Estimer s’il y a lieu d’intervenir – si c’est possible déblayer neige et glace du toit – soi-même, par les occupants, à cause de la probable indisponibilité de couvreurs rares et immédiatement surchargés. Or ce sera un travail urgent, pénible, difficile et dangereux, pour des citadins pas entraînés et mal équipés.
  2. A cause des panneaux solaires (par ex. inclinés, disposés sur des consoles, comme dans les constructions en cours à Echichens), constater que le déblaiement est exclu et devant le risque d’effondrement évacuer sans délai; considérant la quantité des bâtiments en cause, ce sera une catastrophe – à comparer avec un grand séisme.

Personnellement je trouve les blocs à toits plats très laids – mais des goûts et couleurs on ne peut pas discuter, faisons preuve de tolérance ! Par contre, le fait qu’une proportion importante des constructions suisses et vaudoises modernes pourraient tout-à-coup s’effondrer me remplit de malaise: c’est une excellente raison de différer et de repenser les projets de fond en comble – c’est le cas de le dire.

Documentation canadienne:   Quand déneiger ou déglacer son toit plat ?

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