Sortir du nucléaire?

[Lettre de lecteur, publiée dans le Quotidien Le Temps (LT) du 14.11.2016, sous le titre modifié par la rédaction en “Une source d’énergie qui disparaîtrait”   –  L’éditeur, le 15.11.2016]

En cas de sortie du nucléaire, il y a pire que les 4,1 milliards d’Axpo et les 2,5 milliards d’Alpiq qui seraient réclamés comme indemnisations (LT des 31 octobre, 1er et 7 novembre). Ce seraient 3,3 milliards de watts (gigawatts ou GW) de puissance électrique qui disparaîtraient, eux qui nous assurent non seulement une énergie de 24 milliards de kWh (térawattheures ou TWh), dont 14 TWh en hiver, mais surtout une garantie indispensable de puissance soutenue.

En effet, la consommation brute d’électricité en Suisse n’est pas seulement un chiffre de quelque 62 TWh simplement comptabilisés chaque 31 décembre, mais cette demande est soutenue par une puissance continue qui est en moyenne de 7 GW. On oublie en général de mentionner qu’elle ne descend jamais en dessous de 5 GW, même au cœur de la nuit, dont 2 GW sont assurés par les centrales hydrauliques au fil de l’eau et 3 GW par les centrales nucléaires. Si celles-ci venaient à manquer – demain ou après demain cela ne fait pas de différence –, il faudrait assurer d’une façon ou d’une autre cette part de 3 GW dans la puissance de base incompressible et continue de 5 GW que demande le pays.

On devrait soit importer d’avantage, à condition qu’on puisse toujours le faire de façon garantie et au bon moment, soit construire d’autres centrales thermiques à agents fossiles, génératrices, elles, de gaz à effet de serre. Les nouvelles énergies renouvelables, même si elles arrivaient à produire l’équivalent des 24 TWh du nucléaire au 31 décembre de chaque année, ne peuvent physiquement pas assurer ce ruban continu nécessaire, car elles sont aléatoires et intermittentes. En cela la «Stratégie énergétique 2050» n’est pas plus raisonnable ni mieux réfléchie que l’initiative des Verts.

Christophe de Reyff, Pensier (FR), le 7 novembre 2016

Commentaire 

M. De Reyff a complété cet article sur cette publication par une remarque:

Voir: https://clubenergie2051.ch/2016/11/18/sortir-du-nucleaire/

à propos de la négligence du facteur temps …

*  *   *

[Lettre de lecteur, à ma connaissance pas publiée dans le Quotidien Le Temps (LT) à ce jour   –  L’éditeur, le 18.11.2016]

Objet: Sortie volontariste du nucléaire: entreprise téméraire !

À: lt_lecteurs@ringier.ch, SBG@letemps.ch

Copie: jacques.neirynck@epfl.ch

Monsieur le Rédacteur en Chef, 

Dans l’éditorial de ce 7 novembre 2016, M. Wuthrich présente l’évolution du dossier de l’énergie, comme si la Stratégie énergétique 2050 était autre chose qu’une entreprise téméraire, promise à un cuisant échec. 

Pourtant, quand on vérifie par simulations et calculs son contenu, on s’aperçoit très vite de ce désastreux fait scientifique …  C’est ce que le Parlement fédéral a cette année, par ses commissions CEATE, refusé de faire. 

Les effets financiers de la surproduction structurelle d’électricité (résultant en Allemagne de l’abus des sources d’énergies renouvelables) permettent pourtant aussi de vérifier l’aberration technique de la transition projetée.  On peut subodorer le triste sort qui nous attend, en examinant d’un oeil critique ce qui se passe, chez nos voisins du Nord ou en Australie du Sud: par exemple le brutal black-out électrique du 28.9.2016 à Adelaïde – pour deux jours – en donne une assez bonne idée. 

Quand à la lettre de lecteur du Pr. Neirynck, on n’y comprend pas pourquoi une industrie à « stratégie rémunératrice » aurait ces jours les plus graves difficultés financières … Tempi passati. D’autre part, on ne saurait mieux  confirmer l’avènement d’une dépendance énergétique massive et téméraire envers les pays voisins. 

André Bovay-Rohr, Physicien, Colombier, le 7 novembre 2016

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Nucléaire / Mille sottises ! 

Ce jour mercredi 2 novembre 2016, a été publiée à ma grande satisfaction, au courrier des lecteurs du quotidien lausannois 24Heures en page 31 ma lettre de lecteur, résumé des thèmes à évoquer à propos de l’énergie nucléaire et des usines électro-nucléaires.

  *   *   * 

[a été supprimé par la Rédaction: La présente fait suite aux lettres de lecteur du 26 octobre 2016 de Mme Isabelle Chevalley (Nucléaire ou charbon?) et de M. Hans-Ulrich Trachsel (Vous avez dit pénurie d’électricité ?). ]

« L’habitude a été prise durablement, au sujet de l’électricité, de tromper le public: 

– La radioactivité serait dangereuse à toute dose, même petite – c’est une fraude scientifique (hélas découverte seulement en 2010) qui l’a fait accroire !

– On ne saurait que faire des déchets nucléaires – alors que leur destruction (et exploitation en électricité) est faisable et très lucrative. 

– Son exploitation serait à perte – alors qu’en Suisse toutes les productions électriques sont victimes de dumping (violation impunie de notre législation contre la concurrence déloyale et de celle de l’OMC). 

– En cas d’accident, il faudrait soi-disant évacuer en Suisse un million de gens – alors que le faible niveau d’irradiation à Fukushima par exemple n’exigeait point de traumatique évacuation durable . 

– La soi-disant transition énergétique en Suisse ne prévoit de remplacement ni pour le charbon, ni pour le pétrole, ni pour le gaz – le jour où il faudra le faire, sans nucléaire on sera fort dépourvu quand l’hiver sera venu.   

– L’entreprise téméraire “Stratégie énergétique 2050(!)” planifie l’usage d’énergies renouvelables – aux effets secondaires négligés (par exemple par Suisse-Eole) – incapables techniquement de remplacer le nucléaire, cela se voit dès les premières simulations.  

– Dès les centrales nucléaires suisses arrêtées et non remplacées, nous serons stratégiquement dans le creux de la main de l’Europe …

[a été changé par la Rédaction: Donc pour les votations à venir à propos de nucléaire: NON et NON. ] Donc, pour la votation à venir, je dirai non et non!

[a été supprimé par la Rédaction: A signer: le referendum en cours contre la loi sur l’énergie  »

André Bovay-Rohr, Physicien, Colombier (VD), le 26 octobre 2016

Bibliographie

Tous les sujets abordés dans cette lettre ont fait l’objet d’études soignées, pour certaines publiées dans ce blog depuis des années; ci-dessous, un échantillon.

§ La radioactivité de bas niveau est inoffensive    

   Détruire sans peur les déchets nucléaires !

   L’opposition au nucléaire est devenue infondée

   Electricité en Suisse: roulés dans la farine !

§ COPNATEN – Coopérative nationale de l’énergie

§ Potentiel théorique éolien

   La vengeance d’Eole    

   Pas de neige à Noël: éoliennes coupables ?

§ Fukushima, le bilan de l’irradiation

§ Remplacer Mühleberg nucléaire ? Exclu !

   Pénuries de 70% !

§ Une adhésion forcée à l’UE ?

André Bovay-Rohr, Colombier (VD), le 2 novembre 2016

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Epée de Damoclès sur l’électricité suisse

Communiqué de Presse

Monsieur le Rédacteur en Chef,

Le 28 septembre 2016, l’Australie du Sud (région d’Adélaïde, 1’600’000 habitants) a été victime d’un arrêt total et brutal (black-out en 12 secondes) de son alimentation électrique. La documentation (en anglais) présente à la fois en détails l’ampleur d’un désastre, susceptible de répétitions,  et l’incurie des responsables:

    http://joannenova.com.au/2016/10/sa-blackout-three-towers-six-windfarms-and-12-seconds/

§ Pour les Suisses, l’intéressant de l’affaire est que la structure des parcs éoliens et autres sources d’énergies renouvelables, ajoutées à l’absence de sources nucléaires, ressemble beaucoup à ce que proposent les législations fédérale suisse et cantonales dans ce domaine: la stratégie énergétique 2050 (SE2050).

§  Il faut souligner la témérité, qui consiste à faire mettre en oeuvre à coups de milliards SE2050, sans avertir ses futures victimes des risques encourus, illustrés concrètement en Australie.

§ Comme la Confédération et les Cantons ont fait la sourde oreille aux avertissements de mes collègues et de moi-même sur ce genre de risques, je suggère d’informer le public sur l’étonnante persistance des Autorités fédérales à transformer la douteuse SE2050 en législation …

§ Il sera aussi permis de renseigner sur la gravité des mensonges, régnant à propos de radioactivité et qui sont à la source de toute cette agitation; en effet, la découverte et la publication, en 2010, de la fraude scientifique qui la concerne – et qui dédramatise ses effets sur la santé – sont largement passées inaperçues. Or dans cette occurrence, l’idée saugrenue de ne pas remplacer les centrales nucléaires, de se mettre donc en forte dépendance de l’étranger – devant les faiblesses des solutions proposées par SE2050 – est également manifestement téméraire …

André Bovay-Rohr, Colombier (VD), le 19 septembre 2016

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En Suisse, même les scientifiques votent !

La nouvelle loi fédérale sur l’énergie a souffert de graves déficits en raisonnements et en vérifications de calculs. Il est donc du devoir de ceux qui sont au courant de provoquer le débat public et pour l’obtenir de signer, en tant que citoyen, une demande de referendum. En voici un cliché imprimable de feuille de signatures, préparée par des connaisseurs:


2016-10-21-form-referendum

… qui a été extraite de la source, de lien:

http://www.paysage-libre.ch/wp-content/uploads/2016/10/Formulaire-referendum.pdf

Pensez à la faire signer autour de vous !

Pour l’expédier au comité inter-partis, vous pouvez utiliser la feuille d’adressage (A4 hauteur, pour enveloppe à fenêtre) :  Adresse du comité inter-partis

Bibliographie

Le texte officiel peut être accédé par le lien :  Loi fédérale sur l’énergie LEne

L’article “Décadence” fournit l’historique de cette affaire: nos édiles ne pourront pas prétendre n’avoir pas été prévenus des vices connus ou cachés de cette entreprise téméraire.

André Bovay-Rohr, Colombier, le 11 octobre 2016, rév. 21.10.2016

Commentaire

Il existe une autre source de feuilles de signatures   https://energiestrategie-nein.ch/fr

L’éditeur, Colombier, le 19 octobre 2016

Commentaire

Il existe une troisième source de feuilles de signatures (UDC):

https://www.udc.ch/fr/assets/File/A4_Referendumsbogen_Energie2050_FR_web.pdf

L’éditeur, Colombier, le 21 octobre 2016

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Détruire sans peur les déchets nucléaires !

Le principe de destruction des déchets nucléaires est assez simple, même si la mise au point des procédés sera coûteuse et difficile: tout noyau atomique peut être transmuté par un passage dans un four à neutrons adéquat; on le sait depuis des décennies ! 

La radioactivité de bas niveau est inoffensive (tant qu’on n’absorbe pas de matières radioactives, de radon, d’iode ou de poussières); il est dommage de se priver du nucléaire, en croyant à des dangers largement chimériques, propagés par de pervers spécialistes de la communication. En Suisse, à qui profite l’interdiction à long terme de remplacer ou de construire des usines nucléaires? Pas au climat, pas à l’écologie, pas aux consommateurs ou à l’économie et pas à leur sécurité d’approvisionnement …

On peut aussi transmuter des noyaux lourds, inutilisables jusqu’ici (dits fertiles, par exemple U238), pour en faire du précieux combustible nucléaire (noyaux fissiles, par exemple Pu239). Depuis plus de 20 ans, on sait en principe comment utiliser ainsi des dizaines de fois mieux le combustible nucléaire, que dans des réacteurs de 2ème génération (comme ceux qui sont actuellement en service en Europe) ou même de 3ème génération. Les études depuis le milieu du 20ème siècle et les simulations par ordinateurs de ces nouveaux types de réacteurs nucléaires ont été faites aussi pour un nouveau combustible, le Thorium, plus abondant que l’Uranium, avec publications dès 1996; les logiciels utilisés à l’époque ont été portés sur toutes sortes d’ordinateurs et de PC (des milliers de fois plus rapides en 2016 qu’en 1996) et leurs bases de données existent toujours: il est donc loisible de simuler un réacteur nucléaire de type nouveau dans des délais courts (quelques mois, une fois l’outil maîtrisé). De ces simulations de réacteurs (par exemple) à onde de combustion nucléaire, on peut déduire que le combustible usagé peut à la fois très bien être réutilisé et débarrassé des anciens déchets nucléaires.  Ecologiquement parlant, c’est une très bonne nouvelle. En Suisse, avec le combustible nucléaire usagé déjà disponible, on dispose de quoi remplacer toutes les autres grandes sources d’énergie pour au moins un siècle, au niveau de consommation de 2016: la substitution sera techniquement longue et difficile, mais ce sera mieux que de continuer à subir les dépendances de l’étranger, l’incertitude sur le futur et les dépenses pharaoniques actuelles.

Tout ceci fait qu’il n’y a aucun souci à se faire, ni pour la durabilité, ni pour le financement complet du nucléaire, ni pour les déchets. On pourra ainsi se donner le temps de résoudre complètement et sans inconvénients climatiques tous les problèmes d’énergie de très long terme. Documentation:

§ Lien Thorium, oui! mais pas seulement  ; ne pas manquer de lire les articles cités par M. De Reyff. 

§ 2007.01-27 financier déchets.xls décrit le nombre de centaines de milliers de Fr/kg d’électricité qu’on peut en attendre. Sachant qu’on pourra aussi employer l’Uranium naturel ou l’Uranium appauvri comme combustible nucléaire, la pénurie de ce combustible n’est pas pour demain …

§ 2007.02-03 épargne CO2.xls

Procédés de destruction définitive des déchets nucléaires – tempête d’idées

L’idée est d’établir ici les principes, pouvant inspirer ceux qui mettront au point les meilleures des usines spécifiquement dédiées prioritairement à la destruction, en Suisse ou ailleurs, des déchets nucléaires de toutes sortes. Par rapport aux idées explorées vers 2007, il s’agit ici de tenter la deuxième étape de conception d’usines de destruction définitive des déchets nucléaires.

§ Le réacteur nucléaire à onde de combustion au Thorium de Teller et al., du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL) est décrit dans les actes de la conférence ICENES96 (International Conference series on Emerging Nuclear Energy Systems, Moscow 1996); cette publication va être utilisée ici comme mine d’idées et source d’informations. Comme la source internet d’origine (http://www-phys.llnl.gov/ adv_energy_src/ICENES96.html) a disparu, le texte est mis à disposition ici :

1996 ICENES texte A4H.pdf

NB: l’appendice C fournit de très précieuses indications sur les métaux spéciaux aptes à supporter un déluge de neutrons.  Les figures de données scientifiques 1, 2 et 5 sont incluses ci-après.

1996 ICENES fig1

1996 ICENES fig2

1996 ICENES fig5

Critique: mettre en un seul réservoir scellé la provision de combustible nucléaire pour 30 ans vient du souci d’empêcher tout accès aux matériaux transformés et donc toute tentative de prolifération. Il faut à mon avis concevoir autrement le réacteur, se contenter d’une provision de combustible minimale, fissionnée à mesure, afin de limiter les quantités de matières radioactives sur le site.  

§ Il existe dans la nature des réacteurs à onde de combustion nucléaire au centre du Globe, dans la partie métallique du noyau, découverts par une équipe universitaire d’Ukraine (dirigée par le Prof. Rusov V.D., publication en 2004, titre “Geoantineutrino Spectrum and Slow Nuclear Burning on the Boundary of the Liquid and Solid Phases of the Earth’s core” ), source   http://arxiv.org/pdf/hep-ph/0402039.pdf   .

2004.02-02 Rusov et al 0402039.pdf

Selon ce qu’on sait de la structure du centre du Globe, des matériaux fertiles et fissiles baignent (à la surface de la graine, à environ 1’200 Km du centre, pression environ 3.5 millions de bars) vraisemblablement très dilués dans du ferronickel liquide de densité 10 à cause de la pression, où les neutrons rapides nécessaires au fonctionnement de tels réacteurs doivent vraisemblablement survivre très longuement. C’est le rôle de réflecteur à neutrons que joue d’ordinaire le manteau en acier des réacteurs nucléaires, qui fait penser qu’il sera intéressant d’étudier le ferronickel à la fois comme économiseur de neutrons rapides et comme caloporteur local. A noter que le ferronickel (avec 5% à 15% de Ni) n’est de très loin pas aussi dangereux chimiquement que le sodium.

§ De l’industrie des hauts-fourneaux et de la métallurgie par fours électriques, on sait construire des conteneurs de ferronickel liquide. Il est donc envisageable de construire des réacteurs imitant la nature, dans un conteneur adéquat pour monter vers les 1’538 °C; on devra pouvoir en éjecter régulièrement les déchets devenus stables (tous les atomes radioactifs indésirables ayant été détruits; mais les déchets bloquant les réactions de fission, il faut en écarter du coeur du réacteur une trop grande quantité); on devra naturellement pouvoir ajouter régulièrement du combustible en quantités minimales; dans l’idéal, ce combustible sera constitué de matières nucléaires ne demandant pas de retraitements.

§ Avec un champ magnétique, il est possible de contrôler le ferronickel liquide (conducteur électrique, de viscosité comparable à celle de l’eau) et donc le comportement du réacteur, pour suspendre ou pour accélérer les réactions nucléaires, réguler son débit de chaleur.

§ Autour d’un tel conteneur, on doit pouvoir exploiter de la thermoélectricité à haute température, tout en prélevant le torrent de chaleur pour en faire de l’électricité par turbines à gaz. La très haute température va permettre d’obtenir un rendement de Carnot d’au moins 60%. La chaleur résiduelle pourra être exploitée pour du chauffage à distance, entre autres, au lieu d’être jetée dans des tours de refroidissement, si l’installation est située pas trop loin des usagers.

§ Dans les catégories du Forum international Generation IV, dont la Suisse est membre  (de lien documentaire en français

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Forum_international_Génération_IV  , en anglais   https://www.gen-4.org ), on se situe à la fois dans “Réacteur nucléaire rapide à sels fondus RSF” et “Réacteur nucléaire à haute température refroidi au gaz RNR”.    

On aura compris que tout ceci va devoir être simulé par ordinateur en détail, plutôt qu’expérimenté prématurément. Maîtriser un design de réacteurs nucléaires à liquide comme le ferronickel, contenant du combustible nucléaire à fissionner en quantités minimales, semble à portée des ingénieurs et de leurs puissants logiciels pour obtenir un prototype dans des délais de quelques années. Le domaine concerné se situe à la limite entre recherches scientifiques ou techniques et développements industriels: depuis 1996, que de temps perdu en Suisse !

Etat d’esprit en Suisse

Deux légendes,  sans fondements scientifique ou technique sérieux, y ont entravé la poursuite de l’exploitation du nucléaire:

1. La peur de la radioactivité et les excès de la radioprotection – un usage abusif à l’étranger de l’évacuation forcée suite à accident. Une fraude scientifique avérée, mais à la vie dure, a créé dès le milieu du 20ème siècle la panique chez ceux qui ne sont pas familiers avec la biologie, même chez des scientifiques … Voir le lien documentaire “On the origins of the linear no-threshold (LNT) dogma by means of untruths, artful dodges and blind faith” Edward J. Calabrese, de 2015. Les accusations infondées, comme celles concernant les leucémies, ont été ressassées, alors que, par exemple en France, les preuves de non-corrélation avec l’usage du nucléaire civil ont été apportées …

2. Les durables mensonges de tous bords, sceptiques ou opposants, sur la soi-disant absence de solutions en Suisse au problème des déchets nucléaires. Voir par exemple Le Grand Prix du Poisson Vert à Moritz Leuenberger   de 2007. On y trouve par exemple le bobard sur la toxicité du Plutonium – alors que des accidents réels avec du Pu239 (le plus radioactif rencontré, copeaux ou poussières: c’est une matière très dangereuse) en petites quantités et traités de suite n’ont tué personne …

Le peuple des votants suisses étant d’ordinaire raisonnable, il reste à lui assurer une information complète, débarrassée des biais et mensonges ayant cours pour le moment.

Plan énergétique stratégique raisonnable.

1. Construire en Suisse tous les nouveaux bâtiments de manière à ne consommer que des énergies indigènes, avec priorité pour une architecture garantissant la production totale de chaleur par le solaire thermique local. De manière générale, préférer des productions d’énergie locales, de manière à assurer l’indépendance du pays toute l’année, sans plus devoir compter sur des importations ou des exportations de surplus, autres que d’équilibrages: c’est pourquoi pendant très longtemps on ne pourra pas se passer du nucléaire.

2. Faire développer aussi vite que possible des réacteurs de destruction des déchets nucléaires et établir dans quelle mesure ils seront utilisables pour remplacer les 3’200 MW du parc nucléaire suisse dans un délai techniquement acceptable.

3. Remplacer l’ensemble des anciennes centrales nucléaires suisses, AVANT qu’on doive les arrêter pour cause de pannes rédhibitoires. Prévoir dans la loi une exploitation en souterrains profonds de la partie nucléaire de toute usine, remplacée ou nouvelle.

4. Augmenter la taille de ce parc nucléaire, au fur et à mesure de l’augmentation de la consommation d’électricité, due à la substitution des énergies fossiles ou importées. Répartir géographiquement les centrales et définir leur puissance de telle sorte, qu’il ne soit pas indispensable de transporter ces énergies à longue distance (le moins possible de nouvelles constructions de lignes, en utilisant leurs marges de puissances existantes).

Conclusion

Sauf en ce qui concerne l’efficacité énergétique et les efforts d’économies, il faut stopper immédiatement en Suisse l’actuelle stratégie énergétique de la Confédération: elle mène à la même impasse qu’en Allemagne, avec en perspective les mêmes gaspillages et la même aggravation des perturbations du climat. Les énergies renouvelables ne sont pas utilisables pour les objectifs annoncés en électricité: ce sont des investissements perdus d’avance. Mieux vaut investir sur le nucléaire – écologique et sûr – en prenant un horizon à 10 ans.

Bibliographie

§ Introduction au génie nucléaire, Pr. Hon. EPFL Jacques Ligoud,  PPUR, 1997, 2ème éd., 350 pages, ISBN 2-88074-312-5

§ Solitary burn-up waves in a multiplying medium, Pr. Hon. EPFZ Walter Seifritz, Kerntechnik 65 (2000) 5-6, pages 261 à 264, Carl Hanser Verlag, München

André Bovay-Rohr, Colombier, le 26 septembre 2016 

Commentaire 

Option parfaitement plausible et remarquablement utile: résolus, les problèmes de pollution par le pétrole, de perturbation du climat par les éoliennes, de fracking, de gaz, …  et des ressources en énergie permettant de couvrir tous les besoins pour des siècles. Quoi d’étonnant à ce que les lobbys de l’énergie imposent un silence absolu à ce sujet !  Il faut briser ce mur du silence. C’est une question d’intérêt public primordiale. 

Sophie, lic. ès sc. pol., Berne, le 27 septembre 2016

Commentaire

Comme vous l’expliquez, il y a différentes techniques envisagées permettant le recyclage en continu des transuraniens, et plus particulièrement pour l’utilisation de l’U238. Pour ce point, les technologies envisagées permettraient de multiplier par 50 au minimum l’utilisation du combustible, ce qui donnerait tout de même 2000 ans d’autonomie électrique à la Suisse, laissant largement le temps à nos successeurs de trouver d’autres alternatives sans précipitation.

Actuellement, sans conteste les russes ont pris la tête de file avec leurs réacteurs BN-600 et BN-800, refroidis au sodium. D’autant que leur intention à terme est de fermer le cycle combustible, grâce notamment à leur usine de Zelenhogorsk, qui petit à petit produira le combustible et recyclera les assemblages usés.

Pour revenir au problème du sodium dont vous avez fait mention, il faut tout de même préciser que sur le BN-600, on a dénombré 27 fuites de sodium, qui ont toutes pu être réparées et aucun n’a attenté à la sécurité du réacteur. La dernière, en 1997… et il fonctionne toujours depuis. Puis viendra la refroidissement au plomb, le projet Brest-300, dont le concept a visiblement été finalisé et qui devrait être construit dans les années 2020.

Même s’il ne s’agit pas là des concepts les plus avant-gardistes, force est d’admettre que ce pays fait son chemin gentiment sur cette voie, et qu’ils sont en passe d’atteindre le prototype industriel alors qu’au niveau international, on débat encore sur le papier pour choisir la voie à suivre. 

Xavier Mollet, La Chaux-de-Fonds, le 29 septembre 2016

[L’éditeur a demandé à M. Mollet d’étayer ses chiffres et de fournir ses sources: ]

– Le facteur 50, je l’ai en fait divisé par deux en me basant sur une publication du CEA (mais pas seulement), concernant le projet ASTRID, qui n’est autre qu’un démonstrateur RNR de 600MWe à caloporteur sodium. Bien que ce ne soit pas directement un projet russe, l’intention de fermeture du cycle combustible est identique. En supposant que les technologies développées ne permettent pas un recyclage total, j’ai préféré garder une grosse marge. (p.15):

 http://www.cea.fr/multimedia/Documents/publications/rapports/rapport-gestion-durable-matieres-nucleaires/Tome%201.pdf

– Les 2000 ans d’autonomie, en supposant un âge moyen de fonctionnement de nos centrales de 40 ans (légèrement supérieur à la réalité cette fois-ci, si l’on prend en compte 3.2GW de production moyenne) et donc autant d’U238 inutilisé), 40×50 = 2000 justement. Ci-joint une publication du Forum Nucléaire suisse, qui parle de 4000 ans d’autonomie (décidément, j’aime bien les divisions par 2 !) (p.4):  

 http://www.nuklearforum.ch/sites/default/files/folder-pdf/130429%20Wiederaufarbeitung_web_f.pdf

– Concernant l’objectif, il est question de réduction du volume de stockage et de la durée de radiotoxicité. La réduction des stocks militaires a également été évaluée, bien que les évolutions de ces derniers jours montrent que les russes ne sont pas prêts à diminuer leur stock de plutonium sans réciprocité des USA.  

 https://fr.sputniknews.com/international/201610031028031200-plutonium-desarmement-recyclage-usage-conditions/

http://www.efn-uk.org/l-street/closed-cycles/index_files/BN-800-history.pdf

Quelques présentations sur ce réacteur:  

https://www.iaea.org/NuclearPower/Downloadable/Meetings/2013/2013-03-04-03-07-CF-NPTD/T1.2/T1.2.shepelev.pdf  ///

http://www-pub.iaea.org/mtcd/meetings/PDFplus/2009/cn176/cn176_Presentations/parallel_session_1.1/01-05.Khomyakov.pdf

– La transposition à la Suisse, vous en avez vous-même parlé dans votre article, du fait que vous suggérez de développer des réacteurs brûleurs d’actinides mineurs. Justement, il en est question concernant la technologie des réacteurs au sodium. Cela nécessiterait de soit

1. Développer une compétence nationale de retraitement du combustible

2. Ne pas renouveler le moratoire sur l’exportation des déchets et sous-traiter cette partie. L’autonomie énergétique serait alors garantie à un niveau jamais atteint.

Cerise sur le gâteau, on ne pourra pas dire que nos politiciens n’étaient pas au courant: http://www.bfe.admin.ch/forschungewg/02544/02810/index.html?lang=fr&dossier_id=05707   

Xavier Mollet, La Chaux-de-Fonds, le 4 octobre 2016

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Géothermie profonde en Suisse: déconvenue programmée

Une intéressante information sur des recherches en géologie expérimentale  au Grimsel, par des professeurs de l’Université de Neuchâtel, s’est transformée ces jours en propagande pour la stratégie énergétique (2050!) de la Confédération, par la RTS et par le quotidien Le Temps. C’est évidemment l’usage de cette ruineuse technologie de géothermie profonde, qui est à déplorer: elle ne fera pas l’affaire; en résumé:

– En Suisse, le flux de chaleur venu des profondeurs est beaucoup trop modeste, pour en permettre une exploitation en “énergie renouvelable” à l’échelle souhaitée.

– En s’obstinant à vouloir forer quand même, on s’expose à déclencher des séismes, aussi bien lors de  la fracturation (l’expérience a été faite en vraie grandeur, par exemple à Bâle, budget environ 80 millions de Fr.), que lors du refroidissement provoqué des décennies plus tard par un prélèvement de chaleur au-delà du flux naturel.

– Peut-être aussi, s’agit-il d’exploration pétrolière et gazière en catimini.

Dans tous les cas, nos décideurs et le public sont roulés dans la farine: s’il s’agit de nous faire gaspiller nos capitaux, c’est gagné !

Documentation

§ Courriel: Objet: Energie géothermique profonde – informations tronquées à la RTS

Date: 8 septembre 2016 14:26:57 UTC+2

À: stephen.miller@unine.ch, benoit.valley@unine.ch

Cc: tj@rts.ch, Bernard.Rappaz@rts.ch, “Prof.JACQUOT Pierre” <pierre.jacquot@epfl.ch>, “Prof. REINHART Franz-Karl” <fkreinhart@usti.net>, “Prof. Rebetez Martine” <martine.rebetez@unine.ch>, Dupont Dr Jean-François <jf.dupont@bluewin.ch>, De Reyff Dr Christophe <c.dereyff@bluewin.ch>, “Présidente Energiesuisse.net” <irene@aegerter.net>, Fédération romande pour l’énergie <info@frenergie.ch>

Le présent message n’est pas confidentiel, sera publié

Monsieur le Professeur,

Monsieur le Professeur assistant,

La présente fait suite à la présentation à la RTS_UN, au 19:30 du 7.9.2016, de lien

   http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/une-nouvelle-etape-est-en-cours-pour-developper-la-geothermie?id=8000400

Bien que toute recherche en géologie soit de toutes manières utile:

§ Si l’on tient compte du flux de chaleur au Grimsel, de l’ordre de 100 mW/m2 (SVP valeur expérimentale ? ) , il ressort que l’on pourra chauffer une station thermale, mais qu’on peut oublier une grande centrale électrique ! Ayant publié sur le blog scientifique indépendant « Toutes les énergies » plusieurs articles montrant clairement cette restriction, je m’étonne de l’objectif annoncé par la RTS: entreprise téméraire.

§ Quant à remplacer 7% de la production électrique suisse, on peut l’estimer en sachant que la totalité du nucléaire se monte à 40% du total de la production suisse et de puissance 3’200 MW plus de 8’000 heures/an; soit des ambitions géothermiques de 560 MW, ce qui est plutôt farfelu – avec un sol transmettant aussi peu de chaleur. Comme physicien, je trouve donc abusif que le terme d’«énergie renouvelable» soit utilisé en public, alors que les puissances exigées pour une centrale électrique géothermique seront en moyenne de plus de 22 MW toute l’année, avec pour suite un épuisement rapide de la chaleur fossile locale. SVP votre avis ?

A votre disposition. Salutations respectueuses.

André Bovay-Rohr, Physicien

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PS

La RTS ne peut pas ignorer l’existence du blog susmentionné et de son contenu; voir l’article « L’été 2016 sur le front de l’énergie: des informations très inquiétantes » et les citations à propos de multiples censures bien documentées … Sa tradition est en pareil cas de ne pas publier la moitié gênante des informations: défense aux chercheurs de l’Uni de Neuchâtel de trouver des résultats négatifs !

*   *   *

§ Courriel: Objet: Des entreprises téméraires, cachées dans l’article: “Une géothermie sans secousses”

Date: 9 septembre 2016 15:55:54 UTC+2

À: nathalie.jollien@ringier.ch, lecteurs@letemps.ch

Cc: sciences@letemps.ch, tj@rts.ch, uwieland@ethz.ch, florian.amann@erdw.ethz.ch, “Pr. Miller” <stephen.miller@unine.ch>, “Pr. Valley” <benoit.valley@unine.ch>, “Prof.JACQUOT Pierre” <pierre.jacquot@epfl.ch>, “Prof. REINHART Franz-Karl” <fkreinhart@usti.net>, “Prof. Rebetez Martine” <martine.rebetez@unine.ch>, Dupont Dr Jean-François <jf.dupont@bluewin.ch>, De Reyff Dr Christophe <c.dereyff@bluewin.ch>, “Pr.Erkman Suren” <suren.erkman@unil.ch>, “Présidente Energiesuisse.net” <irene@aegerter.net>, Fédération romande pour l’énergie <info@frenergie.ch>

Le présent message n’est pas confidentiel, sera publié dans le blog « Toutes les énergies » 

Madame la Rédactrice,

La présente fait suite à votre article dans le quotidien Le Temps du 9 septembre 2016 page 12. Il me fait penser que vous n’êtes pas au courant des vices cachés de la stratégie énergétique 2050 de la Confédération (et non 2015).

Les chiffres indiqués par le géologue sont discutables et masquent une entreprise non durable et téméraire: pour produire plus de 20 MW électriques, il faudra pouvoir capter vers les 80 MW thermiques vers 180 °C, fournis en continu toute l’année … par un terrain où le flux vertical de chaleur se situe en Suisse entre 60 mW/m2 et 160 mW/m2. Le flux naturel de chaleur exploitée largement dépassé, la contraction thermique des roches va se charger de générer des séismes des décennies après les débuts: c’est bien une entreprise téméraire, qui va amener d’autres justices que celle de Bâle à s’en occuper.

Vouloir sortir du nucléaire, sans en proposer un remplacement plausible, est aussi chimérique que dommageable; de plus, cette décision erronée est motivée (entre autres) par la peur de la radioactivité, qui repose sur une fraude scientifique ancienne; voir la documentation avec le mot-clé «  Hermann Joseph Muller »; il y a là en germe le thème d’un très bel article … D’autres motifs moins avouables, comme des recherches pétrolières et gazières en catimini, seraient peut-être aussi à examiner par la Presse et les médias.

A votre disposition. Salutations les meilleures.

André Bovay-Rohr, Physicien, …

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PS

Copie du courriel, à propos d’une très récente émission de la RTS sur le même sujet: …

*   *   *

A cette date, pas de réponse, sous aucune forme, émission, article ou courriel …

§ Articles anciens: Utiliser le mot-clé “géothermie profonde” dans le champ de recherches, l’article le plus ancien étant   Fausses pistes. → au point 4.

André Bovay-Rohr, Colombier (VD), le 13 septembre 2016

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La vengeance d’Eole

Le prélèvement d’énergie éolienne a pour effet de ralentir le vent, sans changer sa température, sa pression ou son volume ( mais sa vitesse est réduite jusqu’à un tiers, pour les très bonnes éoliennes); or ce changement a pour effet, connu de la météo, d’intercepter les vents froids en priorité. A première vue, une énergie mécanique (ou électrique) propre, très abondante et renouvelable; mais considérée du point de vue climat, elle a des effets de réchauffement indirect et de changements de rythmes: c’est donc une source de perturbations à terme catastrophiques, c’est scientifiquement parlant l’arrêt de mort de l’industrie éolienne – la vengeance d’Eole pour l’avoir pillé …

En ce qui concerne la Suisse, les préparatifs de la transition énergétique sont du ressort de la Confédération, qui de ce fait est en plein processus législatif; le département responsable est le DETEC, l’office chargé de cette affaire est l’OFEN; Un rapport a été établi par la firme Prognos sur mandat et publié sur le site internet de l’OFEN (en allemand seulement, titre “Die Energieperspektiven für die Schweiz bis 2050” signature Dr. Almut Kirchner, le 12 septembre 2012, réf. Prognos 31-7255-00-7486).

La Confédération a suivi le mouvement international, à l’exemple des pays voisins, sans se poser la question de la nocivité éventuelle de l’entreprise de transition énergétique: la découverte du Max Planck Institut de biochimie de Jena a été publiée en avril 2010 (fichier .pdf) – et les spécialistes du domaine, fonctionnaires de l’OFEN ou privés de PROGNOS, n’en auraient rien su ? En tout cas, ils n’en ont rien dit publiquement ! Un désolant scandale.

Conclusions

Plus que jamais, des investissements en énergie éolienne, ces jours à environ 10 millions de francs par machine, sont aberrants:

– Par suite de leur nocivité pour le climat, on devra les arrêter sur toute la Terre  … Il est par exemple fort possible qu’on leur doive les canicules exceptionnelles.

– Comme source d’énergie, en Suisse elles ne font pas l’affaire …

– En parcourant le présent blog, on découvrira que le Pr. Jacquot et le Pr. Reinhart ont cité cette découverte fâcheuse le 16 juin 2016, suite à ma citation à Noël 2015. Silences de la Presse, des médias et des autorités: “Cause toujours, tu m’intéresses !”

André Bovay-Rohr, Colombier (VD), le 29 août 2016

Découverte vaudoise sur l’énergie éolienne – communiqué

À: lausanne@sda-ats.ch, suisse@sda-ats.ch, palais.federal@sda-ats.ch, economie@sda-ats.ch 

Cc: sciences@sda-ats.ch, “Prof. Pierre Jacquot”, “Prof. REINHART Franz-Karl” 

Monsieur le Rédacteur, 

« Les champs d’éoliennes se révèlent avoir un important effet de réchauffement climatique, grosso modo un doublement de l’effet de serre du CO2.  

§ Logiquement, cette information signifie la mort de l’industrie éolienne et l’obligation tôt ou tard d’arrêter les éoliennes en service. 

§ Les vérifications de ces informations (publiées en 2010 par le Max Planck Institut de Jena) par des scientifiques vaudois dès décembre 2015, ont abouti cet été. Il a naturellement été tenu compte des publications de Suisse-Eole, qui n’a cependant pas fait mention de ce phénomène. 

§ La Confédération a manifestement omis d’en tenir compte dans ses préparatifs de la transition énergétique – omission qui va avoir des effets techniques et financiers catastrophiques sur sa stratégie énergétique 2050. 

§ Sur le plan international, à fin 2015 il y avait 314’000 éoliennes installées, pour un total d’investissements de 109 milliards de $. On constate que la découverte des scientifiques de 2010 n’a pas le moins du monde influencé l’appétit des promoteurs: cette affaire en rappelle d’autres, par exemple celle de l’amiante. »

Documentation scientifique à disposition. Meilleures salutations. 

André Bovay-Rohr, physicien , Colombier-sur-Morges (VD), 1.9.2016

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L’été 2016 sur le front de l’énergie: des informations très inquiétantes

Il m’a semblé nécessaire de ne pas laisser passer les informations synthétisées depuis des années ici, à propos de la stratégie énergétique suisse; cet été elles ont pris un tour particulièrement inquiétant, par la distance astronomique existant entre les faits et les dires – et les silences des autorités responsables ! Or le gouvernement du pays doit en être informé publiquement, l’expérience ayant montré que les informations discrètes restaient sans effets.

*   *   *

De : Famille Bovay-Rohr  Date : 2 août 2016 10:28:50 HAEC

À : Confédération Président <info@bk.admin.ch>

Cc : daniel.brelaz@parl.ch, Etat de Vaud DTE <jacqueline.dequattro@vd.ch>, forum@rts.ch, journal.matin@rts.ch, “Prof. REINHART Franz-Karl” <fkreinhart@usti.net>, Prof. Pierre Jacquot <pierre.jacquot@epfl.ch>, Clubenergie2051 <jf.dupont@bluewin.ch>, “Présidente Energiesuisse.net” <irene@aegerter.net>, Les Travers du Vent Présidente <fabiennechapuis@hotmail.com>, “Dr.Markus Häring” <haring@geoproject.ch>, cristina.gaggini@economiesuisse.ch, etude@chiffelle.ch, Fédération romande pour l’énergie <info@frenergie.ch>

Objet : Stratégie énergétique de la Confédération (SE2050): des informations très inquiétantes 

Le présent message n’est pas confidentiel – sera publié dans le blog “Toutes les énergies” 

Destinataire:  Conseil fédéral 

 Att. M. le Président de la Confédération Schneider-Ammann  Johann N. 

 p.a. Chancellerie fédérale , Palais fédéral ouest ,  3003 Berne 

Monsieur le Président,

La présente concerne des défaillances, apparues en public, du Département fédéral DETEC. De plus, la décision précipitée de 2011 de tentative de sortie du nucléaire n’est pas applicable et nécessite d’être rapidement rapportée, sous peine de désastre à terme: une très forte dépendance aux importations.

§ Après avoir écouté attentivement une conversation du 27 juillet à la radio entre M. le Pr. honoraire de l’EPFL Reinhart (quand il a enfin pu placer un mot !) et M. le Conseiller national Brélaz, je tiens à vous signaler une profonde erreur dans les propos de ce dernier: en substance, selon lui «les barrages suisses seront utilisés avec les énergies renouvelables dans le futur de l’électricité pour le remplacement du nucléaire». Or cette solution se révèle par calcul inapplicable en Suisse (du fait des facteurs de charges extrêmement courts des parcs photovoltaïques); la SE2050 est  de ce fait compromise, sérieusement dans le pétrin ! L’Office fédéral concerné a refusé dans un passé récent de recevoir les remarques du Pr. Reinhart: un “Vielschreiber” !

§ D’autre part, les éoliennes se révèlent une des causes du réchauffement climatique, sans que la Confédération ait le moins du monde réagi à cet obstacle rédhibitoire.

Les physiciens Pr. Jacquot et Pr. Reinhart se sont aperçus d’erreurs massives dans le calcul du potentiel théorique éolien, sans que le DETEC réagisse.

Dans le Canton de Vaud, les projets continuent comme si de rien n’était.

§ Les informations à propos d’énergie à la RTSR, TV et radio, sont régulièrement tronquées, sans que les autorités de surveillance répriment cette forme de censure.

§ Le département DETEC en charge laissant passer de très graves erreurs de préparation de la SE2050 sans y remédier, je me permets donc de m’adresser au Conseil fédéral, pour que soit redressée la barre …

Sources et documentation à votre disposition.

Salutations respectueuses. …

==================  Bibliographie

§ On peut écouter l’émission Forum du 27.7.2016 par le lien:  http://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/la-transition-energetique-de-la-suisse-dans-une-impasse?id=7889145

§ Les démarches, suites de l’émission «L’Invité de la rédaction» du 8.7.2016, sont documentées dans l’article de lien:

La Presse de Suisse romande sur l’énergie: censures … 

================== Copies: 

– M. Daniel Brélaz, Conseiller national

– Mme Jacqueline de Quattro, Conseillère d’Etat VD

– Emission FORUM   Radio Télévision Suisse

  Avenue du Temple 40,  Case postale 78

  CH – 1010 Lausanne  Tél. +41 (0)58 236 15 15

– Emission L’INVITÉ DE LA RÉDACTION, même adresse

– Organisations ou personnes concernées

*   *   *

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges (VD), le 2 août 2016

Commentaire

Lors de l’implantation de parcs d’éoliennes, il arrive qu’il y ait des conflits d’intérêts: la Commune sur le territoire de laquelle est projetée une de ces implantations va recevoir annuellement des redevances, de même que les propriétaires vont recevoir une location et des dédommagements; les montants sont tels, qu’ils ont l’effet d’une corruption. On trouve ainsi des situations, où l’exécutif, le législatif et la population d’une Commune vaudoise approuvent comme un seul homme la venue d’éoliennes, alors que les Communes voisines sont contre !

Voir en Allemagne jusqu’où peut aller le dérapage, ce qui nous attend si nous laissons faire chez nous  (ils en sont à 26’000 éoliennes !) sans publier TOUT sur les élites locales:

http://www.daserste.de/information/reportage-dokumentation/dokus/videosextern/der-kampf-um-die-windraeder-112.html

la corruption y atteint des sommets, au point que maintenant on y construit des parcs d’éoliennes inutiles, respectant de moins en moins la tranquilité des voisins et de la faune … mais lucratifs pour les édiles locaux. Or tout ce système ne tient que par des subventions et par l’obligation du réseau électrique d’absorber la production (ce qui est techniquement aberrant à grande échelle).

Rappelons que toutes ces discussions n’ont aucun sens: les éoliennes sont nocives pour le climat, leur utilisation en masses provoque l’effet contraire à celui recherché …

Bibliographie

   L’expérience électrique de l’Allemagne

  Pas de neige à Noël: éoliennes coupables

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges (VD), le 16 août 2016

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Les misères de l’électricité suisse vont contaminer la téléphonie IP !

De : Famille Bovay-Rohr  Date : 15 juillet 2016 00:01:15 HAEC

À : hotz.jasmin@egloffpartner.ch, benoit.genecand@parl.ch, joachim.eder@parl.ch

Cc : Clubenergie2051 <jf.dupont@bluewin.ch>, Energiesuisse.net Vice-Président <pellaud@energiesuisse.net>, Les Travers du Vent Présidente <fabiennechapuis@hotmail.com>, Energiesuisse.net Présidente <irene@aegerter.net>

Destinataires

– M. le CE Joachim Eder

– MM. les CN Hans Egloff et CN Benoit Genecand

Monsieur le Conseiller aux Etats, Monsieur le Conseiller national,

En étudiant le remplacement de mon installation de téléphonie  ce matin avec mon électricien, je me suis rendu compte que la nouvelle installation proposée va avoir besoin du réseau électrique pour alimenter un modem: c’est une forte diminution de la sécurité de fonctionnement.

Techniquement, les misères que le réseau électrique va subir (instabilité, donc à terme des coupures et des variations plus nombreuses), vont se répercuter sur la téléphonie fixe. 

Toute la documentation sur les vices de la stratégie énergétique de la Confédération est à votre disposition dans le blog “Toutes les énergies” et dans ceux des expert(e)s qui reçoivent ce message en copie.

Salutations respectueuses. André Bovay-Rohr  …

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PS

§ Ce jour, l’article de l’Hebdo:   Ces milliers d’alarmes qu’il faut changer, aux frais de leurs propriétaires confirme mon avertissement à Swisscom.

§ Voir aussi   On tire la prise et les consommateurs dégustent   de Bon à savoir du 27.5.2016 

§ Ci-après, pour documentation: il est très difficile d’accéder aux décideurs de Swisscom !

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Début du message réexpédié :

De : Famille Bovay-Rohr Date : 14 juillet 2016 11:52:38 HAEC

À : Louis.Schmid@swisscom.com

Cc : info@bakom.admin.ch

Objet : SVP contact avec la Direction

Destinataire: Direction Swisscom

Copie: OFCOM Direction

Monsieur le Directeur,

SVP contact, à propos sûreté de fonctionnement des offres de M. Mignot:

la dépendance de la téléphonie au réseau électrique est UNE ERREUR !

Salutations respectueuses.  André Bovay-Rohr  …

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PS

– Les réponses au tél. 0800 800 800 ne sont pas acceptables: refus de mettre en contact avec les décisionnaires de la Direction concernés !

– Pour une affaire de ce genre, le formulaire de contact est inapproprié.

*   *   *

 André Bovay-Rohr, Colombier (VD), le 15 juillet 2016

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La Presse de Suisse romande sur l’énergie: censures …

L’information publique complète sur l’énergie a beaucoup de peine à se frayer un chemin dans la Presse et les médias en Suisse romande: par exemple, le fait que les éoliennes en masses vont augmenter le réchauffement climatique n’a visiblement pas été présenté au public dans la Presse et les médias. Ce fait n’a semble-t-il pas pénétré non plus jusqu’aux bureaux de l’Office fédéral de l’énergie OFEN, du Département DETEC de Mme Doris Leuthard, ni jusqu’aux bureaux concernés des Cantons: les silences de la Presse et des médias ne vont évidemment pas y contribuer !

*   *   *

Le 8 juillet 2016, coup de tonnerre de début des vacances d’été: une émission de radio, où a été interrogé le Conseiller national vert Daniel Brélaz; lien pour écouter ses propos insultants: L’invité de la Rédaction du 8 juillet 2016 D’où la rédaction d’une lettre (par l’un de ceux qui dans le passé a averti le Conseil fédéral des dérapages de sa Stratégie énergétique): 2016.07-11 Lettre du Pr. Reinhart au CN Brélaz.pdf On trouve l’article cité de M. Claude Monnier sur le site du Clubenergie2051.ch  «L’écologie, une intuition qui a mal tourné».

Sur l’initiative de votre serviteur éditeur, il s’en est suivi une expérience de levée timide de la censure, par Radio-Lausanne (pardon – RTS la 1ère); les courriels de préparation 2016.07-27 RTS et parlement.pdf , furent suivis une demi-heure avant l’émission d’un téléphone d’annulation pour MM. Dupont et Bovay ! Résultat à écouter:   Forum du mercredi 27.7.2016 , où la reprogrammation précipitée a désavantagé le seul scientifique venu apporter des faits, en face d’un interlocuteur indiscipliné qui se croyait dans un débat politique: pauvres auditeurs ! Foin de la loi fédérale LRTV !

*   *   *

De manière générale, un Rédacteur en Chef ne répond pas à un lecteur, serait-il Physicien … Echantillon récent de ce phénomène de censures : 2016.07-09 courriels Journaliste.pdf    Depuis, dans ce Journal et ses pareils, censures persistantes sur le sujet de l’énergie.

Dans le message du Journaliste, on perçoit clairement la confusion entre opinions d’un lecteur et faits scientifiques; c’est évidemment désastreux pour amener la Presse à fournir une information complète sur une affaire complexe et qui amènerait le Journaliste à soulever un doute sur une Autorité: on a donc mis le Physicien dans la catégorie des vieux péquins grincheux et on ne l’écoute pas, lui et ses collègues. Ce processus est de toute évidence préjudiciable à la bonne conduite des affaires publiques: dure sera la chute, technique et financière, de toute la Société ! 

André Bovay-Rohr, Colombier (VD) le 9 juillet 2016, rév.21, 26 et 30.7.2016

Commentaire

– Si vous vous adressez à un courrier des lecteurs, n’allez surtout pas donner ostensiblement copie à quiconque d’autre (autre journal, agence de presse, associations, amis ou connaissances): vous ne serez pas publié … Quant à ce que le Journal reprenne l’information, il ne faut pas y compter: vos propos ont toutes les chances de déplaire au Rédacteur en Chef – qui a jusqu’ici laissé faire ou plus probablement imposé la censure …

– On ne voit pas du tout pourquoi la complexité d’un sujet empêcherait de l’aborder illico, s’il y a de sérieux doutes scientifiques sur le bien-fondé d’énormes engagements financiers publics envisagés et d’un massacre du paysage; comme le déchaînement des passions est en général très recherché par la Presse (cela fait vendre !), il est plus qu’étonnant de trouver un Journaliste qui se refuse à se frotter à une thématique sous ce prétexte :=))

Les cas de censures sont en général liés aux intérêts économiques de la Presse ou des médias – ou aux relations avec les Autorités – ou aux croyances du Journal. Par exemple, les journalistes à Berne ont besoin d’être accrédités au Palais fédéral: faut-il voir, dans le silence sur la pagaille en matière de stratégie énergétique, un lien avec ce permis, ou s’agit-il d’autre chose ?

 André Bovay-Rohr, Colombier (VD) le 10 juillet 2016

Vains recours aux autorités de surveillance des médias romands.

Dans les émissions de la Radio Télévision suisse romande (RTSR), on constate depuis très longtemps une systématique, qui consiste à biaiser subtilement, par omissions bien choisies, l’information scientifique ou technique. Les autorités de surveillance ont démontré ne pas être en mesure de prévenir ou réprimer ces censures …

La RTSR fait partie de la RTS, partie de la SSR, avec mandat légal de service public. 

Premier constat: par exemple, pour le physicien même débutant, il n’est pas difficile de s’apercevoir que beaucoup de nouvelles ou d’entretiens à la RTS concernant  l’énergie sont tronqués. Cette façon de présenter les choses bafoue la législation, la loi LRTV (voir les extraits en annexe). De plus, il n’existe pas pour la TV l’équivalent d’un courrier des lecteurs ou d’un droit de réponse à propos de données scientifiques ou techniques fausses.

Constat plus détaillé: depuis des années, à la RTSR, tout se passe comme si les sciences et les techniques ne faisaient pas partie de la culture ou des réalités politiques, économiques et sociales … qui seraient dignes d’une «information complète, diversifiée et fidèle». Dès le moment où il est question d’énergie, d’industrie nucléaire ou de radioactivité, les faits montrant les impossibilités, les impasses ou les rares solutions plausibles sont passés sous silence (il y a des tabous, comme l’exploitation des combustibles nucléaires usagés ou la généralisation des bâtiments autonomes en chaleur): apparemment une stratégie de propagande.

Le mouvement naturel consiste à protester auprès du Rédacteur en chef (avec la patience nécessaire face à une administration, mais avec très peu de documents très courts); puis en l’absence de réponse et de mesures efficaces, à porter l’affaire trois fois chez la Médiation de la RTS.  De par la règlementation de cette instance, on ne doit rien publier des échanges, verbaux ou écrits: mes lecteurs devront deviner quels arguments le service juridique de la RTSR a utilisés en ces occasions les 7 dernières années. Accueil sympathique et courtois par la Médiatrice ou le Médiateur, avec deux séances à Lausanne (2010 et 2014); mais au bout des démarches, résultats nuls !

En 2016 je m’adresse alors pour la première fois à l’Autorité indépendante d’examen des plaintes (AIEP, à Berne), en pensant qu’elle sera moins impuissante à imposer le respect de la législation. La version officielle du texte de la loi fédérale sur la radio et la télévision (LRTV) est exclusivement électronique, mais la correspondance avec l’AIEP doit en principe se faire par poste … Une des exigences de l’AIEP: que la personne ayant découvert des vices dans l’information de la RTS fasse confirmer son avis d’expert par au moins 20 personnes – cela revient à vouloir confirmer le diagnostic d’un médecin par 20 collègues ou péquins – l’AIEP ne prend pas d’initiatives pour vérifier par elle-même, que le lanceur d’alerte soit ou non en mesure de faire cette collecte.

On pourrait penser qu’il y a un intérêt public à ce que l’information scientifique et technique, sur un groupe de thèmes dont dépend le sort de la Nation, soit de bonne qualité et complète; voir le texte de décision de l’AIEP: un raisonnement juridique très alambiqué est invoqué pour vider le thème de la plainte de ses caractéristiques d’intérêt public …

Mon hypothèse: que le dérapage fédéral ou cantonal à propos de stratégie énergétique soit ou non involontaire, la constance de la désinformation sur ce sujet laisse penser que d’une façon ou d’une autre, il y a conspiration durable pour empêcher la dure réalité physique de faire surface … Les dérapages de la RTSR ont continué et continuent sans complexes; on attend toujours les émissions qui “remettront l’église au milieu du village”.

Le résultat concret est de permettre la continuation du gaspillage de nos capitaux, dans des investissements aux objectifs chimériques. Dans le cas de l’énergie en Suisse, la responsabilité incombe bien à la Confédération, qui a mis en place une stratégie énergétique viciée, mais les défauts de l’information ont pour effet de faire perdurer ces vices. En fin de compte, par ces procédés on sape notre futur approvisionnement énergétique, donc on sape directement l’indépendance future du pays.

Bibliographie

Loi sur la Radio et la Télévision LRTV (RS 784.40, du 24 mars 2006) , accès officiel

   https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/20001794/index.html

– 2016.01-29 à 06-15 RTS Courriels.pdf

– 2016.03-24 Médiation décision.pdf

– 2016.04-05 AIEP Courriels.pdf

– 2016.05-20 AIEP lettres recommandées.pdf

– 2016.05-17 AIEP décision.pdf

  Une adhésion forcée à l’UE ?  

Annexe, citations de la LRTV: 

« Art. 4 Exigences minimales quant au contenu des programmes

2 Les émissions rédactionnelles ayant un contenu informatif doivent présenter les événements de manière fidèle et permettre au public de se faire sa propre opinion. Les vues personnelles et les commentaires doivent être identifiables comme tels.

  Art. 24 Mandat

1 La SSR remplit le mandat constitutionnel dans le domaine de la radio et de la télévision (mandat).

4 La SSR contribue:

a. à la libre formation de l’opinion en présentant une information complète, diversifiée et fidèle, en particulier sur les réalités politiques, économiques et sociales;

b. au développement de la culture et au renforcement des valeurs culturelles du pays ainsi qu’à la promotion de la création culturelle suisse, en tenant particulièrement compte de la production littéraire, musicale et cinématographique suisse, notamment en diffusant des émissions de producteurs suisses et des émissions produites par elle;

c. à la formation du public, notamment grâce à la diffusion régulière d’émissions éducatives; … »

André Bovay-Rohr, Colombier (VD), le 21 juillet 2016

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