Aviation – Un atterrissage juste après un décrochage contrôlé

Dans mon quartier, rôdent juste au-dessus des maisons quelques milans en quête de nourriture. Aujourd’hui, j’ai assisté à la plongée quasi-verticale d’une quinzaine de mètres d’un de ces rapaces (env. 80 cm d’envergure), entre arbres, buissons et maisons, saisie d’une proie, puis re-décollage immédiat, avec virage très brusque à faible hauteur, par-dessus une haie … 2018-06-12-milan

Un atterrissage ultra-rapide, après décrochage contrôlé au mètre près ! Nos avions ont encore de sérieux progrès à faire, pour seulement approcher une telle performance.

Cela m’a rappelé que les avions de ligne ne savent toujours pas se poser, en utilisant au préalable une descente en décrochage contrôlé. C’est assez lamentable, de se dire qu’on perd du temps, de l’argent en carburant et de l’énervement des habitants subissant le bruit des avions à l’atterrissage, à cause de l’inertie des milieux concernés, constructeurs, usagers professionnels et offices de surveillance de la navigation aérienne.

Voir la proposition de février 2014 (!):     L’aviation civile a encore de gros progrès à faire !    Les Autorités suisses et l’aéroclub (dont je fais partie) mis au courant, n’ont pas daigné répondre. 

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 11 juin 2018

Commentaire

A propos de l’Autorité responsable suisse, qui s’appelle Le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), il suffit de remarquer qu’on a affaire à la même pour l’énergie (en train de générer des dépenses pharaoniques et un désastre national avec l’industrie électrique) et pour les transports …

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 11 juin 2018

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